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  • Suppression d’encombres : Une encombre comprend tout ce qui obstrue et gène l’écoulement de l’eau. Des troncs d’arbres tombés dans le lit d’une rivière sont susceptibles de piégés des éléments organiques (branchages, feuilles,…), minéraux (sable,…) et des déchets résultants de la consommation humaine. La suppression d’encombres n’est pas systématique. On interviendra sur des secteurs habités où les risques de crues menacent les propriétés bâties. Les ouvrages qui se trouvent sur un cours d’eau (moulins, seuils, ponts,…) peuvent se retrouver fragilisés par de tels obstacles. On interviendra donc de façon systématique sur tout ce qui est du domaine bâti. En revanche, sur des secteurs inhabités, la présence de certaines encombres dynamise le cours d’eau en modifiant et déviant le courant. On interviendra alors sélectivement sur les plus grosses encombres responsables de la formation de seuils gênants pour la migration de la faune piscicole.

  • Mise en défend de cours d'eau : Pose de clôtures et d’abreuvoirs, afin de limiter le piétinement du bétail dans le cours d’eau et ainsi limiter le phénomène d’altération des berges.

  • Restauration de la continuité écologique : effacement d'ouvrage

  • Création d'emmarchement

  • Abattage

  • Élagage

  • Débroussaillage

  • Mise en têtards

Génie végétal

Afin de limiter l’érosion des berges des cours d’eau et plans d’eau, des techniques « douces », alternatives aux lourds travaux d’enrochement, sont mises en œuvre. L’utilisation du végétal permet une protection des berges en régulant et minimisant l’impact du courant et du batillage.

Techniques végétales :

  • Le tressage de saule : Cette technique consiste à tresser des brins de saule vivants sur une ossature de piquets de saule disposés verticalement à intervalles réguliers (50 cm). Le saule ainsi disposé, permet de contenir la force du courant sur les berges. Le système racinaire une fois développé permet la fixation du substrat et joue un rôle de filtre de l’eau.

 

  • Le fascinage : Le fascinage consiste à disposer 2 rangées de pieux, parallèles, en quinconce. Entre ces deux alignements sont disposés des fagots de saule vivants ou des branchages divers. Plus rigide que le tressage, son utilité est plus importante sur des cours d’eau à plus fort débit. Tout comme le tressage, sa mise en place est favorable à la vie aquatique (cache et zone de quiétude pour la faune).

 

  • Mise en place de géotextile : Sur de grandes surfaces de berges, la mise en place d’un géotextile, souvent accompagné de tressage ou de lits de plançons, permet un maintien efficace de la berge. En matériaux putrescibles (fibre de coco, jute, lin,…), cette technique permet de garantir une bonne reprise des boutures et de semences. En effet, le géotextile conservant l’humidité, la prise des végétaux est assez rapide. De plus, une fois le système racinaire des végétaux développé, la fibre, dont la durée est limitée, se décompose, apportant ainsi de la matière organique supplémentaire pour le développement végétal.

 

  • La fascine d’hélophytes : Principalement utilisée pour des cours d’eau à faible courant, à variations de niveaux limités ou sur des plans d’eau, cette technique permet d’obtenir rapidement une bonne densité végétale. Les fascines sont composées d’un boudin de fibre de coco dans lequel sont disposés des plants de végétaux (iris, carex, phragmites,…).

Gestion des espaces sensibles

Les sites sensibles sont souvent le support d’une riche biodiversité (tourbières, marais, pelouses sèche).

Ils ont cependant souvent souffert d’un désintérêt et leurs paysages sans cesse modifiés.

Ainsi, de nombreuses zones humides ont été drainées pour accueillir des plantations, et les milieux comme les tourbières et les pelouses calcaires ont été délaissées, laissant la strate arbustive (lande,..) se développer de façon excessive.

Il convient donc de préserver ces milieux riches. L’utilisation d’un outillage spécifique comme des engins basse pression, du lubrifiant biodégradable devient indispensable à la bonne maintenue de la biodiversité.

Gestion des zones humides

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